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La sensation d’apaisement que l’on ressent lorsqu’on se gratte est digne des plus grands plaisirs de la vie et nos chats partagent notre avis !

Cela dit, si votre chat souffre d’irritations cutanées ou de douleurs, il peut avoir du mal à arrêter de se gratter et se provoquer des lésions auto-infligées, autrement appelées “hot-spots".

Un hot-spot n’est pas une maladie à proprement parler, mais un signe clinique. Il s’agit d’une lésion douloureuse qui nécessite un avis vétérinaire afin de déterminer sa cause et de trouver un traitement approprié.

Que sont les hot-spots ?

Les hot-spots désignent la dermatite pyo-traumatique Ils prennent la forme de lésions superficielles, ulcéreuses, inflammatoires et pouvant s’infecter rapidement en raison du grattage ou léchage persistant, dans le but d’apaiser des démangeaisons ou des douleurs. L’aspect typique d’un hot-spot est une zone chauve bien délimitée de peau humide, rougie et suintante. Une croûte peut se former rapidement en quelques heures.

La taille des lésions peut varier, principalement en fonction de l’intensité des mutilations auto-infligées. En règle générale, les hot-spots ont d’abord la forme de lésions restreintes et peuvent s’agrandir en quelques heures, lorsque le chat continue de se blesser ou que la mise en place du traitement est tardive ou inadaptée.

Lorsque la barrière cutanée perd en intégrité, les bactéries habituellement présentes sur la peau colonisent la plaie. Le plus souvent, la prolifération bactérienne n’est que superficielle. Toutefois, en l’absence de traitement adéquat, l’infection peut gagner en profondeur et s’aggraver. Les hot-spots peuvent toucher toutes les zones du corps, apparaissant principalement sur des zones douloureuses ou qui démangent.

Les allergies peuvent causer chez le chat des lésions similaires, à ne pas confondre toutefois avec des hot-spots, notamment : des plaques éosinophiliques (des lésions particulièrement prurigineuses prenant la forme de zones de peau chauves, surélevées et rougies ), des granulomes éosinophiliques(des lésions de peau surélevée et épaissie, comportant parfois des rougeurs, des pertes de poils et des ulcères ), un prurit cervico-facial (des lésions prurigineuses, croûteuses et ulcérées situées autour de la tête et du cou). Ces affections mettent habituellement davantage de temps à apparaître que les hot-spots.

Quelles sont les causes des hot-spots ?

Les hot-spots sont des lésions auto-infligées généralement dues à un grattage ou à un léchage excessif en réponse à une sensation de douleur ou de démangeaison, et à la prolifération secondaire de bactéries.

Toute affection causant des démangeaisons ou des douleurs peut entraîner un mordillage, un léchage ou un grattage persistant, menant potentiellement au développement de hot-spots.

Les causes les plus fréquentes comprennent :  

• la dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP) ;
• d'autre allergies, telles que le syndrome atopique ou les allergies alimentaires ;
• la présence de parasites externes, notamment les puces, les poux et les acariens ;
• les maladies entraînant une otite externe ;
• la dermatite de contact ;
• les affections réduisant la fréquence ou la qualité du toilettage et emmêlant le pelage ;
• les maladies douloureuses, telles que l’arthrose ou la cystite idiopathique ;
• le stress, les peurs ou l’ennui.

Quels chats sont atteints ?

Les chats à poil long ou au pelage dense sont plus sujets aux hot-spots. Il en va de même pour les chats allergiques et atteints de maladies invalidantes.

Cependant, bien que les hot-spots puissent survenir à tout moment de l’année, ils sont plus fréquents par temps chaud et humide lorsque la prolifération des bactéries est facilitée.

Si votre chat souffre d’une maladie douloureuse ou cutanée, il est plus enclin à développer des hot-spots. Il n’est pas toujours facile de se rendre compte qu’un chat souffre, nous vous conseillons donc de faire attention à son attitude et à son comportement. Des vocalisations excessives, un mordillage ou un toilettage obsessif d’une zone spécifique du corps peuvent, par exemple, suggérer une anomalie.

Quand faut-il consulter ?

Si vous pensez que votre chat a un hot-spot, il est indispensable de consulter votre vétérinaire.

Un examen clinique et dermatologique complet ainsi que des examens complémentaires permettront de déterminer l’étendue et la cause du problème. Votre vétérinaire pourra ensuite élaborer un traitement sur mesure.

Consultez votre vétérinaire sans attendre car les hot-spots peuvent s’aggraver rapidement. Dans l’attente de votre rendez-vous, faites de votre mieux pour éviter que votre chat ne gratte ou ne lèche la lésion existante et suivez les recommandations de votre vétérinaire.

Comment gérerles hot-spots ?

Il est crucial de diagnostiquer et de traiter les conditions sous-jacentes menant à l’apparition des hot-spots pour éviter les récidives. Le traitement des hot-spots implique généralement :

La tonte

Tondre le pelage autour de la lésion permet une meilleure circulation de l’air et facilite le nettoyage ainsi que l’application de produits topiques.

Le nettoyage et les soins

Le nettoyage est une étape essentielle du traitement des hot-spots, car il aide à retirer les débris inflammatoires ainsi qu’à réduire les populations de bactéries. Le traitement implique ensuite l’application de produits topiques et d’antimicrobiens (lorsque cela est nécessaire). Les produits topiques permettent d’appliquer les ingrédients directement sur la surface à traiter, cependantvotre vétérinaire peut avoir à prescrire des médicaments oraux ou injectables en fonction du cas. Lorsque cela est possible, une thérapie topique et antimicrobienne est préférable afin de réduire ou d’éviter l’utilisation d’antibiotiques systémiques et de minimiser les risques de résistance aux antibiotiques (une préoccupation nouvelle en médecines vétérinaire et humaine).

La gamme de produits topiques DOUXO^® S3 est conçue à l’aide d’ingrédients qui participent au nettoyage de la peau et du pelage et agissent localement sur les tissus endommagés, aidant à restaurer l’intégrité et les fonctions protectrices de la peau.

En présence d’une infection, vous pouvez utiliser les produits DOUXO^® S3 PYO qui contiennent de la chlorhexidine, un antiseptique topique aidant à réduire la prolifération bactérienne. L’ Ophytrium contenu dans le produit permet d’apaiser les irritations, d’hydrater la peau et d’éviter l’adhésion de bactéries pathogènes. Les produits de la gamme sont disponibles en shampooings, mousses et pads, ces derniers conviennent particulièrement à une application localisée pour le soin des hot-spots.

Les produits DOUXO^® S3 CALM sont à préférer en l’absence d’infection, afin d’apaiser les démangeaisons, de réduire l’inflammation et d’hydrater la peau. Ils sont disponibles en shampooings, mousses et pads. Votre vétérinaire saura vous conseiller pour le choix et l’utilisation de ces produits, même si votre chat n’aime pas particulièrement se baigner. Ils permettent d’apaiser les démangeaisons tout en nettoyant et en nourrissant la peau, en renforçant la barrière cutanée endommagée et en évitant l’adhésion de bactéries pathogènes.

Permettre la guérison

Le hot-spot de votre chat ne guérira pas tant qu’il continuera de le gratter ou de le lécher, il faut donc l’empêcher d’atteindre la peau blessée.

Nous savons que les chats n’aiment pas particulièrement porter des combinaisons de protection (collerettes) ou des colliers , mais souvenez-vous que quelques minutes de léchage d’un hot-spot peuvent anéantir les progrès réalisés jusque-là et qu’il suffit de tenir quelques jours pour améliorer la situation.

Comment éviter les hot-spots ?

La dermatite pyo-traumatique est une affection douloureuse et pénible que certaines précautions peuvent permettre d’éviter.

Identifier et traiter les causes sous-jacentes

Les lésions secondaires, la récurrence des hot-spots ainsi que leur sévérité peuvent être grandement diminuées si les causes sous-jacentes sont identifiées et traitées. Si cela n’est pas possible ou que votre chat est atteint d’une maladie chronique, il peut être utile de s’assurer que la peau est suffisamment hydratée et en bonne santé pour éviter la formation de hot-spots.

Maintenir les traitements antiparasitaires

S’assurer que votre chat est toujours à jour de ses traitements antiparasitaires et examiner régulièrement ses oreilles à la recherche de signes d’infection peut s’avérer très utile.

Aider au maintien d’une santé cutanée optimale

Cela peut sembler insignifiant, cependant prendre soin du pelage de votre chat en le brossant et en examinant sa peau régulièrement peut changer les choses. Faites particulièrement attention si votre chat a le poil long ainsi que lorsque le temps est chaud et humide. La détection rapide des hot-spots naissants suivie de leur traitement permet d’éviter toute complication.

Couper les griffes de votre chat peut permettre de réduire les lésions auto-infligées toutefois, cela est déconseillé pour les chats d’extérieur.